Joyeuse Pâques à tous........
Les nouveautés
Mots Bibliques
> La crainte de Dieu: Immense respect. Comme un bébé que l'on tient dans ses bras. (Jacques Jouanin)
> Sanctifier - consacrer: transfert d'une réalité, d'une personne ou d'une chose, dans la propriété de Dieu. (Benoît XVI)
> La nuée lumineuse: entrée dans le mystère de Dieu. (Benoît XVI)
> Siéger à la droite de Dieu: participation à la souveraineté propre de Dieu sur tout espace. (Benoît XVI)
> Miséricorde: signifie compassion, bienveillance, fidélité, tendresse, affection…
> Ange: sa présence signifie une expérience mystique…
> La colère de Dieu: C'est la façon de dire que Dieu ne tolère pas le mal qui détruit l'homme. (Chantal Reynier)
> St Matthieu 27, 52 les corps de nombreux saints ressuscitèrent; sortis des tombeaux…: renvoi à vision de Ezéchiel 36 et autres.
> L'Ecriture: D'abord le sens historique ou littéral, puis le sens moral, enfin le sens Mystique. (Olivier Clément - Sources)
> Psaume "avec les enfants brisés sur le roc" : Le roc c'est Jésus sur lequel on écrase l'idolâtrie. (Olivier Clément - Source)
> Je jugement dernier: Le partage entre boucs et brebis dont parle la scène du jugement dernier se ferait ainsi non entre les hommes, mais au plus secret de chacun.
Idem pour la parabole du bon grain et de l'ivraie. (Olivier Clément)
> Ascension: Ce n'est pas la navette spatiale. Montée de Jésus au ciel à mettre en parallèle avec Elie qui s'en va sur un char de feu. (2 Rois 2, 9-12). A ce moment est donné l'Esprit d'Elie à Elisée. Pour les apôtres c'est cela qui est premier à l'Ascension: recevoir l'Esprit.
> Jonas et la baleine: Le livre de Jonas est un livre satirique et pas historique. La baleine n'a pas existé, ni Jonas probablement. Une satire qui veut montrer que Dieu sauve tous les peuples et qu'un peuple comme Ninive - qui est un peuple païens - s'il fait pénitence, peut bénéficier tout comme le peuple juif, de la miséricorde de Dieu. (Maurice Zundel)
> Baptême: Dès le Baptême, la transfiguration de l'être humain est un processus à l'œuvre dans toute la vie chrétienne. (Michel Stavrou - théologien orthodoxe)
> Dieu est la clé d'un monde qui n'existe pas encore. (Maurice Zundel).
> Maitre Eckhart: Le fondement de notre être est le même que le fondement de l'être de Dieu. Au plus profond, nous sommes uns.
= Solidarité de la chair. (Guy Martinot)
= Nous ne sommes pas dans l'univers, nous sommes l'univers…
> La chair et le sang: L'expression signifie dans la culture sémitique la totalité de la personne. (Jean Hennaux sj)
> Les moyens de connaissance dont l'homme dispose par lui-même sont impuissants à lui faire percevoir le sens des paroles de Jésus; seul le don de l'Esprit introduira les croyants à la connaissance des réalités spirituelles qui se manifestent en Jésus. (Jean Hennaux sj)
> L'Ancien Testament doit être compris comme l'expérience d'une nuit mystique, comme itinéraire d'une humanité en marche vers la lumière, mais qui chemine encore dans le tunnel de la nuit obscure en projetant sur Dieu ses imperfections, ses limites, ses scories. (Maurice Zundel)
> Il y a une chose que l'on a oublié. C'est qu'une parole s'adresse à quelqu'un, et qu'une parole, fut elle de Dieu, s'adresse à une certaine humanité et qu'elle doit s'adapter à elle. (Maurice Zundel)
> La Parole: La Parole a en soi un potentiel que nous ne pouvons pas prévoir. L'Eglise doit accepter cette liberté insaisissable de la Parole qui est efficace à sa manière. (Pape François)
= Benoît XVI: la Parole de Dieu qui n'est pas seulement informative, mais performative…
> Rédemption: Dieu a permis le mal. Il le souffre également. Si il a pris ce risque, c'est parce que du mal il sait qu'il peut tirer un bien. Nous ne le voyons pas.
Nous croyons que Dieu saura tirer du bien de tout mal. C'est ça la Rédemption. Sa Providence c'est de tirer le bien du mal. (Jean Marie Hennaux)
> Martyre: en grec signifie témoin (Jean Vanier)
> Ministre: mot qui veut dire serviteur. (François Varillon)
> Résurrection de la chair: C'est la résurrection de toutes nos relations. C'est tout autre chose que nos cellules biologiques. (François Varillon)
> Parole de Dieu: Méfiez-vous des images de l'Ecriture et de la liturgie. C'est un langage humain qui doit être critiqué. Certes le langage d'Isaïe ou de Jérémie est la parole de Dieu; mais cela ne signifie pas que tous les mots soient parole de Dieu. (François Varillon)
> Grandeur divine: Il est donc normal qu'à partir de notre expérience intérieure, à partir de l'oraison, nous soyons capable de critiquer des textes que par ailleurs nous devons maintenir. Un théologien comme Bernard Sesbouë dit, lui aussi, qu'il nous faut opérer une révision radicale de l'idée que l'Ancien Testament se faisait de la grandeur divine.
(François Varillon)
> Le silence est le parler de Dieu (St Jean de la Croix)
> Retentissement du péché de l'homme sur l'univers: Si l'homme dit non à Dieu, il y a un retentissement au niveau du cosmos. L'univers matériel attend aussi sa rédemption. Dans la création, il y a un gémissement, une attente. (Jean Marie Hennaux)
En parallèle: L'Eucharistie, ce peu de pain, sauve le monde. De même la Croix de Jésus…
> Les apparitions: Assurément il y a des exagérations sur les apparitions, et l'Eglise s'est toujours montrée très prudente. L'Eglise ne fonde jamais la foi sur les apparitions. (Pape François)
> Incendie de ND de Paris: Il ne faut pas oublier pourquoi a été construite cette cathédrale. Elle a été construite pour un petit morceau de pain. Et ce pain c'est le Corps du Christ. (Monseigneur Aupetit archevêque de Paris)
> Les ennemis dans les psaumes: Si nous avons des ennemis, en demandant à Dieu qu'il nous en débarrasse, nous lui déléguons une vengeance à laquelle nous renonçons. (Anne Lécu)
> Les religions ancestrales: Les babyloniens, égyptiens, mésopotamiens, dont les dieux avaient un profond mépris de l'homme. Au contraire le Dieu d'Israël, avec Moïse, se préoccupe de la souffrance de son peuple.
> Eucharistie Sacrifice et Communion: En réaction contre l'ancienne théologie du sacrifice de la messe, certains voudraient aujourd'hui opérer une nouvelle réduction du mystère eucharistique. Celui-ci ne serait plus enseigné que sous l'aspect vrai, mais non exclusif de repas de communion. Nous ne devons pas privilégier cet aspect de repas au détriment des autres aspects de l'Eucharistie. (Jacques Bur)
> Dietrich Höderlin (Poète allemand - 1820): Là où croit le péril, croit aussi ce qui sauve.
> Gaudium et spes: Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine; nous devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal.
> Rapport à la violence: L'écart entre ce que Dieu veut et ce que Dieu permet, écart qu'il ne peut combler directement, sauf en nous supprimant, car c'est notre liberté qui fait de nous des hommes. (Guy Labouérie)
> Dieu qui parle: Dieu nous parle par des intuitions silencieuses. (Frère Roger de Taizé)
> Trinité: Dieu qui vit à une infinie distance de lui-même.
(Maurice Zundel)
> La guerre: Si les hommes ont décidé de faire la guerre, Dieu ne la supprime pas, mais dans la guerre il continue de faire évoluer le cœur de l'homme…
= Bernard Sesboüé: Dieu ose se compromettre avec les hommes.
> La Parole de Dieu: Toute parole de Dieu passe par des paroles humaines.
Retenons ce point, quand Dieu parle, il le fait toujours à travers un être créé, pour la bonne et simple raison que c'est à cette seule condition que nous pouvons comprendre le message. (Bernard Sesboüé)
> La création: Dieu non seulement inscrit dans le cœur de l'homme une vocation, mais encore il lui fait les dons nécessaires pour qu'il puisse accomplir cette vocation. (Bernard Sesboüé)
> Révélation: cette révélation première s'inscrit dans le cœur de l'homme. C'est ce qu'on appelle "la loi de la conscience", référence de toute conduite morale. (Bernard Sesboüé)
> Le Décalogue: On peut donc penser que la formulation de la parole du décalogue s'est faite d'abord dans la conscience de Moïse et que c'est lui qui a promulgué les choses de cette façon (…)
Exposer les choses ainsi ne revient-il pas à dire que les paroles imputées à Dieu ne sont pas tombées du ciel mais viennent de l'évolution historique de la conscience humaine ? (Bernard Sesboüé)
> La Révélation: Elle n'a rien de magique (…)
Contrairement à l'Islam, dans la Révélation judéo-chrétienne on reconnaît le rôle propre du prophète: c'est par la médiation de sa subjectivité humaine, de l'expérience de sa vie, de ses qualités d'écrivain que la parole de Dieu entre dans l'humanité (…)
La grâce révélatrice de Dieu, agissant au pôle subjectif de la conscience, en ce sanctuaire de notre être libre qui est aussi la matrice de nos paroles et de nos actions, permet au prophète de conceptualiser sa propre expérience et de la transmettre (…)
= Dieu qui nous parle par des intuitions silencieuses. (Frère Roger)
(…) La révélation se produit au pôle subjectif de la conscience, avant de passer au pôle du langage et de la communication. C'est à ce pôle que la parole divine devient parole humaine. De même Dieu n'est pas un auteur littéraire. Il ne rédige pas des livres. Mais son Esprit inspire les rédacteurs en les protégeant de l'erreur. (Bernard Sesboüé)
> Le Pentateuque: On affirme depuis le 17ème siècle que ce n'est pas Moïse qui a écrit les cinq premiers livres de la Bible, dits Pentateuque.
Il apparaît souvent évident que celui-ci n'a pas été écrit en une fois et qu'il comporte plusieurs auteurs qui appartiennent à des époques différentes.
(…) Dans l'Ecriture, tout est de Dieu et tout est de l'homme, selon une coopération qui ne crée aucune concurrence entre eux. (Bernard Sesboüé)
> Les trois voluptés d'Israël: L'avoir (souvent par la violence des guerres), le pouvoir que donne l'argent et la richesse, la gloire (elle pousse à imaginer que l'on est d'une autre espèce à qui les lois communes ne s'appliquent pas - mensonge à soi-même qui coupe de toute réalité).
(Guy Labouérie)
> La vie de Jésus: Sa lumière qui continue à nous parvenir et à éclairer notre monde d'aujourd'hui, comme ces étoiles qui ont disparus depuis des millions d'années et dont la lumière continue de nous parvenir. (Bernard Sesboüé)
> Certains miracles : comme le figuier desséché où les porcs qui se jettent dans la mer, pourraient n'être que des "paraboles historicisées par la tradition". (Bernard Sesboüé)
> Jésus Fils de Dieu: Cette accumulation (de titre) est une manière de dire qu'aucun titre ne peut à lui seul suffire à dire l'identité divine de Jésus. (Bernard Sesboüé)
> "Je suis venu séparer le fils de son père et la fille de sa mère": Annonce de la profondeur de la rupture qui est demandée par Jésus. C'est tout le système socio-culturel qui est remis en cause. (Guy Labouérie)
> Annonciation: Seule Marie pouvait rapporter l'événement, qui n'avait pas eu de témoin.
Pourquoi ne devrait-il pas y avoir une telle tradition, conservée et en même temps modelée théologiquement. (Benoît XVI)
> Récits de l'enfance de Jésus: Matthieu et Luc qui ont voulu écrire une histoire, une histoire réelle, qui a eu lieu, certainement une histoire interprétée et comprise selon la parole de Dieu.
Les récits de l'enfance sont une histoire interprétée et, à partir de l'interprétation, écrite et condensée. (Benoît XVI)
Il y a une chose supplémentaire: on raconte ici une histoire qui explique l'Ecriture et, inversement, ce que l'Ecriture, en beaucoup d'endroits a voulu dire, devient seulement visible à présent, au moyen de cette nouvelle histoire. (Benoît XVI)
> Mort de Jésus: Le véritable pouvoir n'a de sens que dans le service. Celui qui a le pouvoir le plus parfait ne peut donc l'exercer que dans le service le plus parfait, et celui qui a le pouvoir universel ne peut qu'exercer un service universel, ce que Jésus vient faire en donnant son "âme en rançon pour la multitude". (Guy Labouérie)
> La Croix: qui se distingue parmi celle de dizaine de milliers de crucifiés. Par quelle "miracle" statistique cette croix a-t-elle pu immerger de l'immense foule des martyres du monde? A moins que précisément celui-là, et celui-là uniquement, qui y est suspendu ait pu la transformer d'arbre d la mort en arbre de vie rayonnant sur le monde. (Guy Labouérie)
= Elie Wiezel : les enfants morts en camp de concentration qui ont connu des souffrances mille fois pire que Jésus….et on en parle pas.
Notre Père - Glorious : Lyon Centre

LES SEPT SACREMENTS
Evangile du jour
Mise à jour en fin d'aprés midi

L'EVANGILE AU QUOTIDIEN
Samedi 13 Septembre : Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,15-17. ()Bien aimé, voici une parole digne de foi, et qui mérite d’être accueillie sans réserve : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ; et moi, je suis le premier des pécheurs. Mais s’il m’a été fait miséricorde, c’est afin qu’en moi le premier, le Christ Jésus montre toute sa patience, pour donner un exemple à ceux qui devaient croire en lui, en vue de la vie éternelle. Au roi des siècles, Dieu immortel, invisible et unique, honneur et gloire pour les siècles des siècles ! Amen.
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Samedi 13 Septembre : Psaume 113(112),1-2.3-4.5a.6-7. ()
Louez, serviteurs du Seigneur, louez le nom du Seigneur ! Béni soit le nom du Seigneur, maintenant et pour les siècles des siècles ! Du levant au couchant du soleil, loué soit le nom du Seigneur ! Le Seigneur domine tous les peuples, sa gloire domine les cieux. Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ? Il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre. De la poussière il relève le faible, il retire le pauvre de la cendre
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Samedi 13 Septembre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,43-49. ()
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : «Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien construite. Mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique ressemble à celui qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
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Samedi 13 Septembre : Saint Cyrille de Jérusalem ()
[ Aux catéchumènes : ] Sois assidu aux catéchèses. Dussent nos paroles vous retenir longuement, ne relâche jamais ton attention. Elles te fournissent des armes (…). Tu as beaucoup d’ennemis, arme-toi abondamment. De nombreuses cibles s’offrent à tes traits, et c’est pour toi une nécessité que d’apprendre comment tu transperceras (…), tu combattras (…). Les armes, assurément, sont prêtes et tout prêt le glaive de l’Esprit, mais il faut aussi avec détermination les brandir de la main droite, pour combattre le combat du Seigneur, pour vaincre la puissance adverse, pour devenir invincible à toutes les entreprises de l’hérésie. Dis-toi que c’est le temps de la plantation des arbres : si nous ne creusons, et profondément, est-ce que notre plantation une fois manquée, pourra en un autre temps être réussie ? Dis-toi que la catéchèse est un édifice : si nous ne creusons pas pour les fondations, si nous n’assurons pas les joints de la construction, la cohésion de la maison, pour qu’elle ne comporte aucune malfaçon qui rendrait caduque la construction, absolument inutile serait lui-même le premier travail. Il faut au contraire joindre successivement pierre à pierre et accorder angle à angle, en arasant le superflu : c’est ainsi qu’il faut aboutir à élever une construction impeccable. De même, nous t’apportons, pour ainsi dire, les pierres de la science. Il faut écouter ce qui concerne le Dieu vivant ; écouter ce qui concerne la Résurrection. Il y a quantité d’enseignements successifs, (…) si tu ne les relies pas en leur ensemble et si ta mémoire ne retient pas les premiers, puis les suivants, l’architecte aura beau bâtir, tu n’auras qu’un édifice fragile.
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Vendredi 12 Septembre : Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 1,1-2.12-14. ()
Paul, Apôtre du Christ Jésus par ordre de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus notre espérance, à Timothée, mon véritable enfant dans la foi. À toi, la grâce, la miséricorde et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur. Je suis plein de gratitude envers celui qui me donne la force, le Christ Jésus notre Seigneur, car il m’a estimé digne de confiance lorsqu’il m’a chargé du ministère, moi qui étais autrefois blasphémateur, persécuteur, violent. Mais il m’a été fait miséricorde, car j’avais agi par ignorance, n’ayant pas encore la foi ; la grâce de notre Seigneur a été encore plus abondante, avec elle la foi, et avec l’amour qui est dans le Christ Jésus.
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Vendredi 12 Septembre : Psaume 16(15),1-2a.5.7-8.11. ()
Garde-moi, mon Dieu : j'ai fait de toi mon refuge. J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu ! Seigneur, mon partage et ma coupe : de toi dépend mon sort. » Je bénis le Seigneur qui me conseille : même la nuit mon cœur m'avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable. Tu m'apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! À ta droite, éternité de délices !
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Vendredi 12 Septembre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,39-42. ()
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître. Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
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Vendredi 12 Septembre : Sainte Catherine de Sienne ()
Ô foyer d'amour ! Grâces, grâces, soient à vous, Père éternel ! À moi imparfaite et remplie de ténèbres, vous le Parfait, vous la Lumière, vous avez montré la perfection et la voie lumineuse de la doctrine de votre Fils unique. J'étais morte, vous m'avez rendu la vie ! J'étais malade, vous m'avez servi le remède ! Et non seulement le remède du Sang, que vous avez appliqué par votre Fils à ce malade qu'est le genre humain : mais encore vous m'avez donné contre une infirmité secrète un remède que je ne connaissais pas ; vous m'avez enseigné cette doctrine que je ne puis d'aucune manière juger la créature raisonnable et spécialement vos serviteurs ! Aveugle et infirme que j'étais ! Que de fois ne les ai-je pas jugés, sous couleur de votre honneur et du salut des âmes ! Je vous remercie donc, ô Bonté souveraine et éternelle, de ce qu'en me découvrant votre Vérité, et les tromperies du démon, et les illusions du sens propre, vous m'avez fait connaître mon infirmité ! Je vous en supplie par votre grâce et par votre miséricorde, qu'aujourd'hui soit le terme et la fin de mes égarements ! Que je ne m'écarte plus désormais de la doctrine que votre Bonté m'a donnée, à moi et à quiconque la voudra suivre. Sans vous, rien ne se peut faire ! J'ai donc recours à vous, vous êtes mon refuge, Père éternel, et ce n'est pas pour moi seule que je vous implore, mais encore pour le monde entier, et particulièrement pour le corps mystique de la sainte Eglise.
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Jeudi 11 Septembre : Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,12-17. ()
Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné : faites de même. Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait. Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps. Vivez dans l’action de grâce. Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ; par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance. Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.
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Jeudi 11 Septembre : Psaume 150(149),1-2.3-4.5-6. ()
Louez Dieu dans son temple saint, louez-le au ciel de sa puissance ; louez-le pour ses actions éclatantes, louez-le selon sa grandeur ! Louez-le en sonnant du cor, louez-le sur la harpe et la cithare ; louez-le par les cordes et les flûtes, louez-le par la danse et le tambour ! Louez-le par les cymbales sonores, louez-le par les cymbales triomphantes ! Et que tout être vivant chante louange au Seigneur !
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Jeudi 11 Septembre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,27-38. ()
En ce temps-là, Jésus déclarait à ses disciples : « Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre joue. À celui qui te prend ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande, et à qui prend ton bien, ne le réclame pas. Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant. Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
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Jeudi 11 Septembre : Dorothée de Gaza ()
Si nous avions la charité accompagnée de compassion et de peine, nous ne prendrions pas garde aux défauts du prochain, selon cette parole : « La charité couvre une multitude de péchés » (1 P 4,8) et encore : « La charité ne s’arrête pas au mal, elle excuse tout » (1 Co 13,5-7). Si donc nous avions la charité, la charité elle-même couvrirait toute faute, et nous serions comme les saints quand ils voient les défauts des hommes. Les saints sont-ils donc aveugles qu’ils ne voient pas les péchés ? Mais qui déteste le péché autant que les saints ? Et pourtant, ils ne haïssent pas le pécheur, ils ne le jugent pas, ils ne le fuient pas. Au contraire, ils compatissent, l’exhortent, le consolent, le soignent comme un membre malade ; ils font tout pour le sauver. Lorsqu’une mère a un enfant difforme, elle ne se détourne pas de lui avec horreur, elle prend plaisir à le parer et fait tout pour le rendre gracieux. C’est ainsi que les saints protègent toujours le pécheur, le disposent et le prennent en charge pour le corriger au moment opportun, pour l’empêcher de nuire à un autre, et aussi pour progresser eux-mêmes davantage dans la charité du Christ. Acquérons donc, nous aussi, la charité ; acquérons la miséricorde à l’égard du prochain, pour nous garder de la terrible médisance, du jugement et du mépris. Portons-nous secours les uns aux autres, comme à nos propres membres. Car « nous sommes membres les uns des autres, dit l’Apôtre (Rm 12,5) ; un membre souffre-t-il, tous les membres souffrent avec lui (1 Co 12,27). En un mot, ayez soin, chacun selon son pouvoir, d’être unis les uns aux autres. Car plus on est uni au prochain, plus on est uni à Dieu.
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