Joyeuse Pâques à tous........
Les nouveautés
Mots Bibliques
> La crainte de Dieu: Immense respect. Comme un bébé que l'on tient dans ses bras. (Jacques Jouanin)
> Sanctifier - consacrer: transfert d'une réalité, d'une personne ou d'une chose, dans la propriété de Dieu. (Benoît XVI)
> La nuée lumineuse: entrée dans le mystère de Dieu. (Benoît XVI)
> Siéger à la droite de Dieu: participation à la souveraineté propre de Dieu sur tout espace. (Benoît XVI)
> Miséricorde: signifie compassion, bienveillance, fidélité, tendresse, affection…
> Ange: sa présence signifie une expérience mystique…
> La colère de Dieu: C'est la façon de dire que Dieu ne tolère pas le mal qui détruit l'homme. (Chantal Reynier)
> St Matthieu 27, 52 les corps de nombreux saints ressuscitèrent; sortis des tombeaux…: renvoi à vision de Ezéchiel 36 et autres.
> L'Ecriture: D'abord le sens historique ou littéral, puis le sens moral, enfin le sens Mystique. (Olivier Clément - Sources)
> Psaume "avec les enfants brisés sur le roc" : Le roc c'est Jésus sur lequel on écrase l'idolâtrie. (Olivier Clément - Source)
> Je jugement dernier: Le partage entre boucs et brebis dont parle la scène du jugement dernier se ferait ainsi non entre les hommes, mais au plus secret de chacun.
Idem pour la parabole du bon grain et de l'ivraie. (Olivier Clément)
> Ascension: Ce n'est pas la navette spatiale. Montée de Jésus au ciel à mettre en parallèle avec Elie qui s'en va sur un char de feu. (2 Rois 2, 9-12). A ce moment est donné l'Esprit d'Elie à Elisée. Pour les apôtres c'est cela qui est premier à l'Ascension: recevoir l'Esprit.
> Jonas et la baleine: Le livre de Jonas est un livre satirique et pas historique. La baleine n'a pas existé, ni Jonas probablement. Une satire qui veut montrer que Dieu sauve tous les peuples et qu'un peuple comme Ninive - qui est un peuple païens - s'il fait pénitence, peut bénéficier tout comme le peuple juif, de la miséricorde de Dieu. (Maurice Zundel)
> Baptême: Dès le Baptême, la transfiguration de l'être humain est un processus à l'œuvre dans toute la vie chrétienne. (Michel Stavrou - théologien orthodoxe)
> Dieu est la clé d'un monde qui n'existe pas encore. (Maurice Zundel).
> Maitre Eckhart: Le fondement de notre être est le même que le fondement de l'être de Dieu. Au plus profond, nous sommes uns.
= Solidarité de la chair. (Guy Martinot)
= Nous ne sommes pas dans l'univers, nous sommes l'univers…
> La chair et le sang: L'expression signifie dans la culture sémitique la totalité de la personne. (Jean Hennaux sj)
> Les moyens de connaissance dont l'homme dispose par lui-même sont impuissants à lui faire percevoir le sens des paroles de Jésus; seul le don de l'Esprit introduira les croyants à la connaissance des réalités spirituelles qui se manifestent en Jésus. (Jean Hennaux sj)
> L'Ancien Testament doit être compris comme l'expérience d'une nuit mystique, comme itinéraire d'une humanité en marche vers la lumière, mais qui chemine encore dans le tunnel de la nuit obscure en projetant sur Dieu ses imperfections, ses limites, ses scories. (Maurice Zundel)
> Il y a une chose que l'on a oublié. C'est qu'une parole s'adresse à quelqu'un, et qu'une parole, fut elle de Dieu, s'adresse à une certaine humanité et qu'elle doit s'adapter à elle. (Maurice Zundel)
> La Parole: La Parole a en soi un potentiel que nous ne pouvons pas prévoir. L'Eglise doit accepter cette liberté insaisissable de la Parole qui est efficace à sa manière. (Pape François)
= Benoît XVI: la Parole de Dieu qui n'est pas seulement informative, mais performative…
> Rédemption: Dieu a permis le mal. Il le souffre également. Si il a pris ce risque, c'est parce que du mal il sait qu'il peut tirer un bien. Nous ne le voyons pas.
Nous croyons que Dieu saura tirer du bien de tout mal. C'est ça la Rédemption. Sa Providence c'est de tirer le bien du mal. (Jean Marie Hennaux)
> Martyre: en grec signifie témoin (Jean Vanier)
> Ministre: mot qui veut dire serviteur. (François Varillon)
> Résurrection de la chair: C'est la résurrection de toutes nos relations. C'est tout autre chose que nos cellules biologiques. (François Varillon)
> Parole de Dieu: Méfiez-vous des images de l'Ecriture et de la liturgie. C'est un langage humain qui doit être critiqué. Certes le langage d'Isaïe ou de Jérémie est la parole de Dieu; mais cela ne signifie pas que tous les mots soient parole de Dieu. (François Varillon)
> Grandeur divine: Il est donc normal qu'à partir de notre expérience intérieure, à partir de l'oraison, nous soyons capable de critiquer des textes que par ailleurs nous devons maintenir. Un théologien comme Bernard Sesbouë dit, lui aussi, qu'il nous faut opérer une révision radicale de l'idée que l'Ancien Testament se faisait de la grandeur divine.
(François Varillon)
> Le silence est le parler de Dieu (St Jean de la Croix)
> Retentissement du péché de l'homme sur l'univers: Si l'homme dit non à Dieu, il y a un retentissement au niveau du cosmos. L'univers matériel attend aussi sa rédemption. Dans la création, il y a un gémissement, une attente. (Jean Marie Hennaux)
En parallèle: L'Eucharistie, ce peu de pain, sauve le monde. De même la Croix de Jésus…
> Les apparitions: Assurément il y a des exagérations sur les apparitions, et l'Eglise s'est toujours montrée très prudente. L'Eglise ne fonde jamais la foi sur les apparitions. (Pape François)
> Incendie de ND de Paris: Il ne faut pas oublier pourquoi a été construite cette cathédrale. Elle a été construite pour un petit morceau de pain. Et ce pain c'est le Corps du Christ. (Monseigneur Aupetit archevêque de Paris)
> Les ennemis dans les psaumes: Si nous avons des ennemis, en demandant à Dieu qu'il nous en débarrasse, nous lui déléguons une vengeance à laquelle nous renonçons. (Anne Lécu)
> Les religions ancestrales: Les babyloniens, égyptiens, mésopotamiens, dont les dieux avaient un profond mépris de l'homme. Au contraire le Dieu d'Israël, avec Moïse, se préoccupe de la souffrance de son peuple.
> Eucharistie Sacrifice et Communion: En réaction contre l'ancienne théologie du sacrifice de la messe, certains voudraient aujourd'hui opérer une nouvelle réduction du mystère eucharistique. Celui-ci ne serait plus enseigné que sous l'aspect vrai, mais non exclusif de repas de communion. Nous ne devons pas privilégier cet aspect de repas au détriment des autres aspects de l'Eucharistie. (Jacques Bur)
> Dietrich Höderlin (Poète allemand - 1820): Là où croit le péril, croit aussi ce qui sauve.
> Gaudium et spes: Puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, à savoir divine; nous devons tenir que l'Esprit Saint offre à tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associé au mystère pascal.
> Rapport à la violence: L'écart entre ce que Dieu veut et ce que Dieu permet, écart qu'il ne peut combler directement, sauf en nous supprimant, car c'est notre liberté qui fait de nous des hommes. (Guy Labouérie)
> Dieu qui parle: Dieu nous parle par des intuitions silencieuses. (Frère Roger de Taizé)
> Trinité: Dieu qui vit à une infinie distance de lui-même.
(Maurice Zundel)
> La guerre: Si les hommes ont décidé de faire la guerre, Dieu ne la supprime pas, mais dans la guerre il continue de faire évoluer le cœur de l'homme…
= Bernard Sesboüé: Dieu ose se compromettre avec les hommes.
> La Parole de Dieu: Toute parole de Dieu passe par des paroles humaines.
Retenons ce point, quand Dieu parle, il le fait toujours à travers un être créé, pour la bonne et simple raison que c'est à cette seule condition que nous pouvons comprendre le message. (Bernard Sesboüé)
> La création: Dieu non seulement inscrit dans le cœur de l'homme une vocation, mais encore il lui fait les dons nécessaires pour qu'il puisse accomplir cette vocation. (Bernard Sesboüé)
> Révélation: cette révélation première s'inscrit dans le cœur de l'homme. C'est ce qu'on appelle "la loi de la conscience", référence de toute conduite morale. (Bernard Sesboüé)
> Le Décalogue: On peut donc penser que la formulation de la parole du décalogue s'est faite d'abord dans la conscience de Moïse et que c'est lui qui a promulgué les choses de cette façon (…)
Exposer les choses ainsi ne revient-il pas à dire que les paroles imputées à Dieu ne sont pas tombées du ciel mais viennent de l'évolution historique de la conscience humaine ? (Bernard Sesboüé)
> La Révélation: Elle n'a rien de magique (…)
Contrairement à l'Islam, dans la Révélation judéo-chrétienne on reconnaît le rôle propre du prophète: c'est par la médiation de sa subjectivité humaine, de l'expérience de sa vie, de ses qualités d'écrivain que la parole de Dieu entre dans l'humanité (…)
La grâce révélatrice de Dieu, agissant au pôle subjectif de la conscience, en ce sanctuaire de notre être libre qui est aussi la matrice de nos paroles et de nos actions, permet au prophète de conceptualiser sa propre expérience et de la transmettre (…)
= Dieu qui nous parle par des intuitions silencieuses. (Frère Roger)
(…) La révélation se produit au pôle subjectif de la conscience, avant de passer au pôle du langage et de la communication. C'est à ce pôle que la parole divine devient parole humaine. De même Dieu n'est pas un auteur littéraire. Il ne rédige pas des livres. Mais son Esprit inspire les rédacteurs en les protégeant de l'erreur. (Bernard Sesboüé)
> Le Pentateuque: On affirme depuis le 17ème siècle que ce n'est pas Moïse qui a écrit les cinq premiers livres de la Bible, dits Pentateuque.
Il apparaît souvent évident que celui-ci n'a pas été écrit en une fois et qu'il comporte plusieurs auteurs qui appartiennent à des époques différentes.
(…) Dans l'Ecriture, tout est de Dieu et tout est de l'homme, selon une coopération qui ne crée aucune concurrence entre eux. (Bernard Sesboüé)
> Les trois voluptés d'Israël: L'avoir (souvent par la violence des guerres), le pouvoir que donne l'argent et la richesse, la gloire (elle pousse à imaginer que l'on est d'une autre espèce à qui les lois communes ne s'appliquent pas - mensonge à soi-même qui coupe de toute réalité).
(Guy Labouérie)
> La vie de Jésus: Sa lumière qui continue à nous parvenir et à éclairer notre monde d'aujourd'hui, comme ces étoiles qui ont disparus depuis des millions d'années et dont la lumière continue de nous parvenir. (Bernard Sesboüé)
> Certains miracles : comme le figuier desséché où les porcs qui se jettent dans la mer, pourraient n'être que des "paraboles historicisées par la tradition". (Bernard Sesboüé)
> Jésus Fils de Dieu: Cette accumulation (de titre) est une manière de dire qu'aucun titre ne peut à lui seul suffire à dire l'identité divine de Jésus. (Bernard Sesboüé)
> "Je suis venu séparer le fils de son père et la fille de sa mère": Annonce de la profondeur de la rupture qui est demandée par Jésus. C'est tout le système socio-culturel qui est remis en cause. (Guy Labouérie)
> Annonciation: Seule Marie pouvait rapporter l'événement, qui n'avait pas eu de témoin.
Pourquoi ne devrait-il pas y avoir une telle tradition, conservée et en même temps modelée théologiquement. (Benoît XVI)
> Récits de l'enfance de Jésus: Matthieu et Luc qui ont voulu écrire une histoire, une histoire réelle, qui a eu lieu, certainement une histoire interprétée et comprise selon la parole de Dieu.
Les récits de l'enfance sont une histoire interprétée et, à partir de l'interprétation, écrite et condensée. (Benoît XVI)
Il y a une chose supplémentaire: on raconte ici une histoire qui explique l'Ecriture et, inversement, ce que l'Ecriture, en beaucoup d'endroits a voulu dire, devient seulement visible à présent, au moyen de cette nouvelle histoire. (Benoît XVI)
> Mort de Jésus: Le véritable pouvoir n'a de sens que dans le service. Celui qui a le pouvoir le plus parfait ne peut donc l'exercer que dans le service le plus parfait, et celui qui a le pouvoir universel ne peut qu'exercer un service universel, ce que Jésus vient faire en donnant son "âme en rançon pour la multitude". (Guy Labouérie)
> La Croix: qui se distingue parmi celle de dizaine de milliers de crucifiés. Par quelle "miracle" statistique cette croix a-t-elle pu immerger de l'immense foule des martyres du monde? A moins que précisément celui-là, et celui-là uniquement, qui y est suspendu ait pu la transformer d'arbre d la mort en arbre de vie rayonnant sur le monde. (Guy Labouérie)
= Elie Wiezel : les enfants morts en camp de concentration qui ont connu des souffrances mille fois pire que Jésus….et on en parle pas.
Notre Père - Glorious : Lyon Centre

LES SEPT SACREMENTS
Evangile du jour
Mise à jour en fin d'aprés midi

L'EVANGILE AU QUOTIDIEN
Mercredi 27 Septembre : Livre d'Esdras 9,5-9. ()Moi, Esdras, à l’heure de l’offrande du soir, je me relevai de ma prostration ; le vêtement et le manteau déchirés, je tombai à genoux ; les mains tendues vers le Seigneur mon Dieu, je dis : « Mon Dieu, j’ai trop de honte et de confusion pour lever mon visage vers toi, mon Dieu. Nos fautes sans nombre nous submergent, nos offenses se sont amoncelées jusqu’au ciel. Depuis les jours de nos pères et aujourd’hui encore, grande est notre offense : c’est à cause de nos fautes que nous avons été livrés, nous, nos rois et nos prêtres, aux mains des rois étrangers, à l’épée, à la captivité, au pillage et à la honte, qui nous accablent encore aujourd’hui. Or, voici que depuis peu de temps la pitié du Seigneur notre Dieu a laissé subsister pour nous des rescapés et nous a permis de nous fixer en son lieu saint ; ainsi, notre Dieu a fait briller nos yeux, il nous a rendu un peu de vie dans notre servitude. Car nous sommes asservis ; mais, dans cette servitude, notre Dieu ne nous a pas abandonnés : il nous a concilié la faveur des rois de Perse, il nous a rendu la vie, pour que nous puissions restaurer la Maison de notre Dieu et relever ses ruines, afin d’avoir un abri solide en Juda et à Jérusalem. »
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Mercredi 27 Septembre : Livre de Tobie 13,2.3-4ab.4cde.7.8ab.8cde. ()
C’est lui qui châtie et prend pitié, qui fait descendre aux profondeurs des enfers et retire de la grande perdition : nul n’échappe à sa main. Rendez-lui grâce, fils d’Israël, à la face des nations où lui-même vous a dispersés ; là, il vous a montré sa grandeur : exaltez-le à la face des vivants. Car il est notre Seigneur, lui, notre Dieu, notre Père, il est Dieu, pour les siècles des siècles ! Regardez ce qu’il a fait pour vous, rendez-lui grâce à pleine voix ! Bénissez le Seigneur de justice, exaltez le Roi des siècles ! Et moi, en terre d’exil, je lui rends grâce ; je montre sa grandeur et sa force au peuple des pécheurs. « Revenez, pécheurs, et vivez devant lui dans la justice.
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Mercredi 27 Septembre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,1-6. ()
En ce temps-là, Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades. Il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une tunique de rechange. Quand vous serez reçus dans une maison, restez-y ; c’est de là que vous repartirez. Et si les gens ne vous accueillent pas, sortez de la ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. » Ils partirent et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
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Mercredi 27 Septembre : Saint François Xavier ()
Depuis que je suis venu ici, je n'ai pas arrêté : je parcourais activement les villages, je baptisais tous les bébés qui ne l'avaient pas encore été. (...) Quant aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l'office divin, ni manger ni me reposer tant que je ne leur avais pas enseigné une prière. Alors j'ai commencé à saisir que le Royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent (Mc 10,14). Aussi, comme je ne pouvais sans impiété repousser une requête aussi pieuse, en commençant par la confession de foi au Père, au Fils et à l'Esprit Saint, je leur enseignais le Symbole des Apôtres, le Pater Noster et l'Ave Maria. J'ai remarqué qu'ils étaient très doués ; s'il y avait quelqu'un pour les former à la foi chrétienne, je suis sûr qu'ils deviendraient de très bons chrétiens. Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu'il n'y a personne aujourd'hui pour en faire des chrétiens. J'ai très souvent eu l'idée de parcourir toutes les universités d'Europe, et d'abord celle de Paris, pour hurler partout d'une manière folle et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d'âmes, exclu du ciel par votre faute, s'engouffre dans l'enfer ! » De même qu'ils se consacrent aux belles-lettres, s'ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat, afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés ! Beaucoup d'entre eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses divines, s'entraîneraient à écouter ce que le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs ambitions et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers, définitivement, à la volonté et au décret de Dieu. Oui, ils crieraient du fond du cœur : « Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ? (Ac 9,10; 22,10) Envoie-moi n'importe où, où tu voudras, même jusque dans les Indes. »
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Mardi 26 Septembre : Livre d'Esdras 6,7-8.12b.14-20. ()
En ces jours-là, le roi de Perse, Darius, écrivit aux autorités de la province située à l’ouest de l’Euphrate : Laissez le gouverneur de Juda et les anciens des Juifs travailler à cette Maison de Dieu : ils doivent la rebâtir sur son emplacement. Voici mes ordres concernant votre ligne de conduite envers les anciens des Juifs pour la reconstruction de cette Maison de Dieu : les dépenses de ces gens leur seront remboursées, exactement et sans interruption, sur les fonds royaux, c’est-à-dire sur l’impôt de la province. Moi, Darius, j’ai donné cet ordre. Qu’il soit strictement exécuté ! » Les anciens des Juifs continuèrent avec succès les travaux de construction, encouragés par la parole des prophètes Aggée et Zacharie le fils d’Iddo. Ils achevèrent la construction conformément à l’ordre du Dieu d’Israël, selon les décrets de Cyrus et de Darius. La Maison de Dieu fut achevée le troisième jour du mois nommé Adar, dans la sixième année du règne de Darius. Les fils d’Israël, les prêtres, les lévites et le reste des rapatriés célébrèrent dans la joie la dédicace de cette Maison de Dieu. Ils immolèrent, pour cette dédicace, cent taureaux, deux cents béliers, quatre cents agneaux et, en sacrifice pour le péché de tout Israël, douze boucs, d’après le nombre des tribus d’Israël. Puis ils installèrent les prêtres selon leurs classes, et les lévites selon leurs groupes, pour le service de Dieu à Jérusalem, suivant les prescriptions du livre de Moïse. Les rapatriés célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du premier mois. Tous les prêtres et tous les lévites, sans exception, s’étaient purifiés : tous étaient purs. Ils immolèrent donc la Pâque pour tous les rapatriés, pour leurs frères les prêtres, et pour eux-mêmes.
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Mardi 26 Septembre : Psaume 122(121),1-2.3-4a.4b-5. ()
Quelle joie quand on m'a dit : « Nous irons à la maison du Seigneur ! » Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem ! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu'un ! C'est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur. C'est là le siège du droit, le siège de la maison de David.
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Mardi 26 Septembre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,19-21. ()
En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »
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Mardi 26 Septembre : Saint Augustin ()
Celui qui est le fruit d'une seule Vierge sainte est la gloire et l'honneur de toutes les autres saintes vierges ; car elles sont elles-mêmes, comme Marie, les mères du Christ, si elles font la volonté de son Père. La gloire et le bonheur de Marie d'être la mère de Jésus Christ éclatent surtout dans les paroles du Seigneur : « Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère. » (Mt 12,50) Il indique ainsi les parentés spirituelles qui le rattachent au peuple qu'il a racheté. Ses frères et ses sœurs sont les saints hommes et les saintes femmes qui ont part avec lui à l'héritage céleste. Sa mère est l'Église tout entière, parce que c'est elle qui, par la grâce de Dieu, enfante les membres de Jésus Christ, c'est-à-dire ceux qui lui sont fidèles. Sa mère est encore toute âme sainte qui fait la volonté de son Père et dont la charité féconde se manifeste dans ceux qu'elle enfante pour lui, jusqu'à ce que lui-même soit formé en eux (Ga 4,19). (...) Marie est certainement la mère des membres du Corps du Christ, c'est à dire de nous-mêmes, parce que par sa charité elle a coopéré à enfanter dans l'Église les fidèles, qui sont les membres de ce divin chef, dont elle est véritablement la mère selon la chair.
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Lundi 25 Septembre : Livre d'Esdras 1,1-6. ()
La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, pour que soit accomplie la parole du Seigneur proclamée par Jérémie, le Seigneur inspira Cyrus, roi de Perse. Et celui-ci fit publier dans tout son royaume – et même consigner par écrit – : « Ainsi parle Cyrus, roi de Perse : Le Seigneur, le Dieu du ciel, m’a donné tous les royaumes de la terre ; et il m’a chargé de lui bâtir une maison à Jérusalem, en Juda. Quiconque parmi vous fait partie de son peuple, que son Dieu soit avec lui, qu’il monte à Jérusalem, en Juda, et qu’il bâtisse la Maison du Seigneur, le Dieu d’Israël, le Dieu qui est à Jérusalem. En tout lieu où résident ceux qui restent d’Israël, que la population leur vienne en aide : qu’on leur fournisse argent, or, dons en nature, bétail, qu’on y joigne des offrandes volontaires pour la Maison de Dieu qui est à Jérusalem. » Alors les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les prêtres et les lévites, bref, tous ceux à qui Dieu avait inspiré cette décision, se mirent en route et montèrent à Jérusalem pour bâtir la Maison du Seigneur ; tous leurs voisins leur apportèrent de l’aide : argent, or, dons en nature, bétail, objets précieux en quantité, sans compter toutes sortes d’offrandes volontaires.
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Lundi 25 Septembre : Psaume 126(125),1-2ab.2cd-3.4-5. ()
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. Alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie.
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Lundi 25 Septembre : Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,16-18. ()
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »
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Lundi 25 Septembre : Saint Jean Chrysostome ()
« On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. » Par ces paroles, Jésus incite ses disciples à mener une vie irréprochable, en leur conseillant de veiller constamment sur eux-mêmes, puisqu'ils sont placés sous les yeux de tous les hommes, comme des athlètes dans un stade vus de tout l'univers (1Co 4,9). Il leur déclare : « Ne vous dites pas : ‘ Nous pouvons maintenant rester assis tranquilles, nous sommes cachés dans un petit coin du monde ', car vous serez visibles à tous les hommes, comme une ville située au sommet d'une montagne (Mt 5,14), comme dans la maison une lumière qu'on a mise sur le lampadaire... Moi, j'ai allumé la lumière de votre flambeau mais c'est à vous de l'entretenir, non seulement pour votre avantage personnel, mais encore dans l'intérêt de tous ceux qui l'apercevront et seront, par elle, conduits à la vérité. Les pires méchancetés ne pourront pas jeter une ombre sur votre lumière, si vous vivez dans la vigilance de ceux qui sont appelés à amener au bien le monde entier. Que votre vie donc réponde à la sainteté de votre ministère, pour que la grâce de Dieu soit partout annoncée. »
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